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OUAGADOUGOU ET SES ENVIRONS
OUAGADOUGOU Ouagadougou, appelée familièrement Ouaga, est la capitale du Burkina Faso et la plus grande ville du pays avec une population de 1,48 million d'habitants en 2006. C'est le centre culturel, économique et administratif du pays. Les habitants de Ouagadougou sont les Ouagalais. Le mot à l'origine est « Woogrtenga » et « Wogodogo » et signifie « là où on reçoit des honneurs, du respect » HISTOIRE À l’origine, la ville s’appelait Kombemtinga, la « terre des guerriers ». Les versions expliquant ce changement d’appellation sont nombreuses et parfois opposées. De façon plus certaine, on peut affirmer que la ville a été fondée au XIe siècle par les Nyonyonsé. Pour la suite, selon la version du Larlé Naba, détenteur des secrets de l’Empire mossi, les fondateurs, subissant des assauts répétés d’un peuple voisin, durent demander la protection de l'Empereur mossi Zoungrana, alors établi à Tenkodogo. Zoungrana confia la défense de la ville à son fils Oubri. Les Nyonyonsé se soumirent, et la localité fut alors baptisée « Wogdgo » : « Venez m’honorer ». C’est cette appellation qui aurait évolué pour donner Woghodogo, puis Ouagadougou dans sa version occidentalisée. La ville devint capitale de l’Empire mossi en 1441 sous le règne de Naba Niandéfo. Mais ce n’est qu’en 1681 qu’elle deviendra résidence permanente des empereurs (morho-naba), avec Naba Sanem. Des quartiers se créent alors rapidement autour du palais impérial. Ils ont conservé jusqu’à ce jour leur nom : Ouidi, quartier du chef de la cavalerie. Dapoya, quartier des captifs affranchis. Paspanga, où les empereurs nouvellement intronisés vont recueillir la soumission des dignitaires de l’Empire, etc. Devenue capitale du territoire de Haute-Volta en 1919, la ville perd sa prééminence pendant les années de partage du territoire (1932-1947). À la reconstitution de la Haute-Volta, l’administration est de nouveau transférée à Ouagadougou. De l’arrivée du chemin de fer, en 1954, jusqu’à l’indépendance (1960), la population de la ville va doubler, passant de 30 000 à plus de 60 000 habitants. Par la suite, le nombre de Ouagalais doublera régulièrement tous les dix ans : 500 000 au début des années 90 et plus d’1.5 millions aujourd’hui. CLIMAT DE OUAGADOUGOU Ouagadougou se situe approximativement au centre du Burkina Faso. Le mois le plus chaud est celui d'avril ; les températures peuvent alors facilement atteindre 42 °C. Le climat de la ville est tropical. La saison pluvieuse commence au mois de juin (même si les premières pluies arrivent en mai et parfois en avril). Les ouagalais (habitants de ouagadougou) disent alors « qu’il fait beau temps ». La saison pluvieuse est la période où l'on s'acclimate le plus facilement à cause de la fraîcheur apportée par les pluies. En octobre-novembre, les pluies se raréfient mais la température commence à baisser (en raison du mois de décembre qui correspond à la période la plus froide : la température descend à 15 °C), elle s’accompagne de l’harmattan, un vent très sec. La saison sèche se prolonge ensuite de décembre à avril. En décembre et janvier les températures chutent mais restent largement supportables. En février-mars, les températures remontent rapidement, elles atteignent alors fréquemment 40 °C. ECONOMIE ET TRANSPORT La ville a peu d'industries, développées principalement dans les domaines agroalimentaires et textiles. Pour les transports, un aéroport international (code AITA : OUA) est présent, et la ville est le terminus d'une voie ferrée exploitée par la Sitarail en provenance d'Abidjan (Côte d'Ivoire) et des routes vers Lomé (Togo), Bamako (Mali), Niamey (Niger), Accra (Ghana). De nombreuses sociétés proposent des transports en car vers d'autres villes du Burkina, telles que Bobo Dioulasso et Ouahigouya. La ville dispose d'une ligne de bus, et s'est récemment dotée d'un échangeur autoroutier au sud, vers le quartier de Ouaga 2000. Deux autres échangeurs sont en construction à l'ouest, vers le quartier de Gounghin, et à l'est vers la gare de l'est. Les habitants de Ouagadougou circulent beaucoup en deux roues. Le parc national de motos est estimé à 600 000 motos ; 50 000 motos sont mises sur le marché chaque année rien que par la première entreprise privée de vente de vehicules moteur à deux roues JC Mégamonde. EDUCATION ET CULTURE L'université de Ouagadougou fut fondée en 1974 et fut le premier établissement d'enseignement supérieur du pays. On y trouve également des écoles supérieures à vocation de la région de l'ouest africain tel que le groupe EIER-ETSHER. De nombreux établissements d'enseignement supérieur sont apparus récemment : l'université polytechnique de Bobo, l'université de Koudougou, l'institut des Sciences informatiques et de gestion (ISIG) de Ouagadougou. La cité accueille le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le Salon International de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO), et est le site d'un des plus grands marchés d'Afrique de l'Ouest.
NB : source sur wikipédia à l'adresse suivante :http://fr.wikipedia.org/wiki/Ouagadougou |
Construction de 3 salles de classe + bureau du Directeur du groupe scolaire SIDEPASSATE